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Équipe Écoute des blessures

Des personnes ont été ou sont victimes d’agressions sexuelles et d’abus de pouvoir de la part de responsables d’Église. Leur souffrance est de longue durée. Un service d’Église leur est proposé dans le diocèse. 

Certaines personnes attendent de l’Église une écoute, une reconnaissance, une demande de pardon…

La cellule d’Écoute des blessures peut, au nom de l’évêque, entamer un dialogue et chercher avec elles un chemin d’avenir : ecoutedesblessures@gmail.com – 06 42 08 26 03

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NEWSLETTER

La cellule « Écoute des blessures », qu’est-ce que c’est ?

Créée en 2014 par notre évêque, Monseigneur Blaquart, la cellule Écoute des blessures a débuté ses activités en 2015.

Sa mission est d’écouter les personnes victimes d’agressions sexuelles et d’abus de pouvoir au sein de l’Église ou leur entourage. C’est bien au nom de l’évêque que les membres de la cellule écoutent et rencontrent ces personnes.  Elle est, à ce jour, composée de trois médecins, une infirmière, des laïques formés à l’écoute, un prêtre et un diacre. L’un d’entre eux assure la coordination et chacun apporte son éclairage pour orienter et accompagner au mieux chaque personne qui contacte la cellule.

Entre 2015 et 2023, la cellule d’Écoute a été contactée par 110 victimes ou proches de victimes, par mail, par téléphone et lors de rencontres personnelles. La cellule d’Écoute des blessures, parce qu’elle a été une des premières en France, a recueilli de nombreux témoignages provenant d’autres diocèses, elle s’est alors mise en lien avec les diocèses concernés. La cellule a écouté 38 personnes victimes dans le Loiret. 36 personnes ont été mises en cause, dont 28 prêtres, la plupart décédés, sur les 900 qui ont exercé un ministère dans le diocèse depuis 1950. Dans les témoignages reçus, la plupart des personnes avaient tenté de parler à l’époque des faits, sans être entendues. Elles ont alors enfoui leur blessure pendant de très nombreuses années, en tentant de vivre malgré tout. A l’occasion des scandales révélés dans les médias et du rapport de la CIASE, elles ont eu le courage de témoigner de leurs souffrances physiques, psychiques et spirituelles – leur relation à Dieu-Père, aux sacrements et à l’Église est abîmée. La cellule d’Écoute accomplit sa mission dans la discrétion et avec beaucoup de compassion envers les personnes victimes : l’écoute des personnes blessées a fait progresser toujours plus ses membres dans la compréhension de leur fragilité.

Par la cellule d’Écoute, nous nous inscrivons à la suite de l’Évangile, l’attention aux plus pauvres, aux plus fragiles et aux plus blessés est une priorité de notre Église.

Les membres de la cellule Écoute et blessures

La cellule ne se substitue en aucun cas à la justice et ne dispense pas les chrétiens et ministres ordonnés d’informer les instances ecclésiales et judiciaires de toutes situations inquiétantes dont ils auraient connaissance.

Pour ne pas rester dans « l’entre-soi », le diocèse s’est engagé dans des partenariats :

Protocole avec la justice signé en février 2021

Un protocole a été mis en place entre le diocèse et les Parquets d’Orléans et de Montargis pour mettre en œuvre les signalements, faciliter le travail entre les deux instances et ainsi permettre une réponse adaptée et rapide.

Pour les victimes qui souhaitent être accompagnées psychologiquement et juridiquement

Le diocèse d’Orléans et l’AVL – association d’Aide aux Victimes du Loiret, association du réseau France Victimes ont signé au mois de janvier 2022 une convention de partenariat. Elle permet aux victimes qui le souhaitent, une prise en charge  par les professionnels de l’AVL.

Cet accompagnement peut se réaliser de différentes manières : entretiens individuels, groupes de parole.

https://avl45.fr/

Pour obtenir Reconnaissance et Réparation

Résolument tournée vers les victimes la conférence des évêques de France (CEF) a mis en place l’INIRR (Instance Nationale Indépendante de Reconnaissance et de Réparation) qui met en œuvre, avec chaque personne victime qui en fera la demande, une démarche de reconnaissance et de réparation.

  • Si cela concerne un membre du clergé diocésain (prêtre, diacre…), un laïc en mission dans un service, une école, un mouvement de l’Église catholique
    contacter : INIRR  : contact@inirr.fr

La même démarche a été faite par la conférence des religieux et religieuses de France (Corref) :

  • Si cela concerne une religieuse ou un religieux, contacter : CRR (Commission Reconnaissance et Réparation) : victimes@crr.contact